# SociétiX

Working

27 juin 2023

Je poursuis ma mini série en W avec Working, travailler en anglais. Après avoir été travailleur social, avocat, président de la République des Etats-Unis, deux fois même, POTUS on dit aussi à la Maison Blanche, Barack Obama est désormais, avec son épouse Michelle, producteur de documentaires.

Leur premier sujet : le monde du travail ! Ils ont choisi pour cela trois entreprises différentes dans trois Etats américains différents (The Pierre Hotel à New York, At Home Care dans le Mississippi et Aurora Innovation entre Pittsburgh, le bastion de l’automobile, et San Francisco, celui de la Silicon Valley). Trois secteurs d’activité différents (l’hôtellerie, les services à la personne et la tech) et trois niveaux hiérarchiques différents, la base, le milieu et le sommet.

The Pierre, New York

Le Pierre n’est pas n’importe quel hôtel de New York. Fondé en 1930 par un immigré Corse arrivé en 1904 qui s’appelait donc Pierre, c’est l’un des plus anciens de la grosse pomme, l’un des plus mythiques sans aucun doute, aujourd’hui la propriété de la division hôtelière du groupe Indien Tata (Taj).

Elba y est femme de chambre depuis près de 22 ans, l’une des 500 salariés de l’hôtel ! Non, non, vous n’avez pas rêvé, 500 salariés dans cet hôtel, sorte de tour de Babel où se côtoient tous les jours des dizaines de nationalités, que ce soit côté clients ou côté service. Elba est originaire de République Dominicaine. Au début, elle ne savait pas parler anglais, juste espagnol, suffisant pour nettoyer une chambre, 30 à 40 minutes par chambre, 15 chambres par jour, levée aux aurores, retour au fin fond de la banlieue en fin de journée après une bonne heure de métro, pas les moyens d’habiter Downtown quand on est femme de ménage. Toute ressemblance avec l’affaire Nafissatou Diallo est à oublier de suite, point de scandale sexuel ici !

Un cran au dessus dans l’échelle hiérarchique, il y a Beverly, qui est « switchboard operator », c’est à dire standardiste, celle qui reçoit toutes les demandes, parfois les caprices, des clients, aimables ou non, de jour comme de nuit. Pas encore le job de rêve, mais le salaire est suffisant en tout cas pour pouvoir se permettre d’acheter un petit pavillon en banlieue et tout un tas de fringues et de chaussures de marques, car Beverly aime bien s’acheter des fringues et des chaussures pour se faire belle. Vingt ans également qu’elle travaille pour The Pierre et elle ne se plaint pas.

Le job de rêve au Pierre, c’est François qui l’a, pas Jacques ni Paul, so French isn’t it ? François est General Manager, c’est à dire directeur de l’hôtel. Il supervise tout de A à Z et du matin jusqu’au soir tard lui aussi, car l’hôtel organise de nombreux mariages et de grands évènements pour lesquels les clients déboursent plusieurs centaines de milliers de dollars. Le salaire est bon, très bon même, la pression aussi car il y a 500 salariés à gérer, des milliers de clients exigeants à satisfaire, faire parler de l’hôtel en bien sur les réseaux, sans oublier la direction du groupe Tata qu’il ne faut pas décevoir non plus car les Indiens ne font pas dans la douceur, chez eux les gens peuvent crever dans la rue, ils ne lèveront pas le petit doigt, donc quand on te paie aussi cher, soit tu délivres, soit du dégages. Mais François est un professionnel de l’hôtellerie de luxe depuis 30 ans, il a travaillé dans les plus grands hôtels de New York, il connaît son job et le fait bien car c’est un passionné. Il semble aussi être bienveillant avec ses collaborateurs, un mec bien quoi !

Je le disais en introduction, l’hôtel Pierre est la propriété du groupe indien Tata, dirigé par Natarajan Chandrasekaran, alias Chandra (on comprend qu’ils raccourcissent), un groupe tellement énorme qu’il est difficile d’en mesurer le chiffre d’affaires global entre les activités dans l’automobile, l’acier, les télécoms, le conseil, l’alimentation, l’énergie… bref ! Chandra est à la tête d’un véritable empire, fondé au milieu du XIXème siècle par Jamsetji Nusserwanji Tata à une époque où l’Inde faisait partie de l’empire britannique. J’ai bossé près d’un an en Angleterre avec des Indiens, mon responsable direct était indien, il avait d’ailleurs un peu le même physique que Chandra. J’ai gardé de cette époque une impression disons mitigée, pour ne pas dire désagréable. Adil, mon supérieur hiérarchique ne faisait pas lui non plus dans l’affect. Il n’était pas stricte ni autoritaire, il était juste indifférent, comme si je n’existais pas. Plusieurs fois pourtant, je lui ai sauvé la mise, notamment lors d’une réunion avec le grand patron de la boîte pour laquelle il n’avait rien préparé et où mon mémo lui avait été bien utile. Une autre fois, il m’a demandé de lui montrer le chemin de la gare à pied, car sa voiture de fonction était en réparation. En passant près de l’accueil, le responsable du parc lui indique que la voiture est finalement disponible. Il m’a laissé planté là et me farcir les 20 minutes de marche jusqu’à la gare alors que nous devions les faire ensemble. And so on and so forth. En résumé de mon expérience, j’ai le sentiment que le système de caste surpasse tout en Inde, et s’immisce dans les rapports au travail. Tant que vous êtes un inférieur hiérarchique, vous êtes un inférieur de classe et de caste, un inférieur tout court en somme, quelqu’un qui est là pour obéir aux ordres et point barre. Rien à attendre en retour hormis le salaire, ni merci, ni considération, ni bienveillance. En observant Chandra, j’ai l’impression de faire un voyage dans le temps et de me retrouver vingt ans en arrière dans cette boîte en Angleterre. Le gars semble simple, cool, pas d’émotion, rien ne semble l’affecter. Derrière cette apparente tranquillité, se cache à mon avis une totale indifférence à la misère humaine et aux difficultés des travailleurs, notamment des gens comme Elba et toutes celles qui comme elles reviennent avec des bleus partout après avoir nettoyé leurs 15 chambres journalières. Franchement, j’admire François de bosser pour Chandra, personnellement je ne pourrai pas. Je ne serais pas surpris qu’on le retrouve dans un autre grand hôtel d’ici quelques temps, lui que ses amis de la communauté gay de New York admirent pour son engagement total et sa bonne humeur. Affaire à suivre et business suivant.

At Home Care, Mississippi

At Home Care est la plus grosse structure de service à la personne du Mississipi. Elle emploie plusieurs milliers de salariés, principalement issus de la communauté noire, dont Randi. Randi est payée 9 dollars de l’heure pour aller s’occuper de personnes âgées et/ou handicapées à leur domicile. S’occuper veut dire les habiller, les laver, les soigner, nettoyer la maison, leur faire à manger, prendre le temps de discuter et d’échanger avec eux. Du matin au soir, du soir au matin, plusieurs personnes à visiter dans la même journée, plusieurs dizaines de kilomètres entre chaque client parfois, partie aux aurores, rentrée à la nuit tombée pour quelques poignées de dollars, voilà le quotidien de Randi, un rôle pourtant essentiel pour les personnes dont elle s’occupe tous les jours.

Au dessus de Randi, il y a Sheila la superviseuse. Son problème, le manque de personnel. Aussi surprenant que cela paraisse, on ne se bouscule pas pour aller torcher les fesses des petits vieux pour 9$ de l’heure et quand on vient voir à quoi ça ressemble, faute de mieux, souvent on repart illico presto sans demander son reste. Autant dire que le job de Sheila, qui est de s’assurer que ses 170 clients soient bien chouchoutés n’est pas aisé. Pourtant, elle y met une énergie colossale et elle prie car chez At Home Care, on ne plaisante pas avec Jésus, prière obligatoire avant chaque réunion d’équipe, qu’il y ait la directrice générale en visio ou non. In God we tru$$ au pays de l’oncle $am !

Kenny lui, est lobbyist pour At Home Care après avoir été député du Mississippi. Des noirs au Capitole, à son époque, il n’y en avait pas beaucoup, il fait partie des premiers à avoir cassé ce plafond de verre, surtout dans les Etats du sud. Aujourd’hui, il dépense son énergie et l’argent de At Home Care afin d’influencer les élus actuels pour revenir sur une loi qui a sérieusement diminué les allocations pour l’aide à domicile (Medicaid), occasionnant une perte de chiffre d’affaire significative pour la société. Sa mission n’est pas facile non plus, suppose du temps, du savoir-faire et du réseau, c’est pourquoi il fréquente régulièrement le club de golf où des accords peuvent se faire et se défaire sur tapis vert.

Chez At Home Care, le boss est une boss et elle s’appelle Jeannette. C’est même elle qui a fondé la boîte. Sauf que chez At Home, à la maison en français, on n’est pas chez Tata où le PDG est payé plusieurs millions de dollars. A la maison, la boss gagne à peine 4000$ par mois alors que sa société emploie plusieurs milliers d’aides à domicile, c’est même le plus gros employeur du Mississippi, 4000$ par mois pour diriger une entreprise de plusieurs milliers de salariés qui prennent soin de plusieurs dizaines de milliers de personnes âgées et handicapées, vous y croyez vous ? Là je dis chapeau bas, faut en vouloir quand même. Lorsqu’on travaille dans le social, on ne le fait pas pour devenir millionnaire certes, mais tout de même, il doit y avoir un juste milieu à trouver. Dans un pays où le dollar is king, je ne comprends pas pourquoi si peu d’argent est mis sur la table pour la santé des pauvres gens. Quand je dis que je ne comprends pas, en réalité je comprends très bien ce qui se passe. Les aides à domicile sont 95% des femmes noires, Jeannette est une femme noire et je prends le pari que la plupart des gens dont ils s’occupent sont des noirs. Pas étonnant que l’allocation ait baissé et pas étonnant non plus que l’Etat fédéral mette si peu d’argent dans la balance. Les blancs se paient des aides privées grâce à leurs assurances privées, les noirs se contentent des miettes. Au fond, rien n’a vraiment changé depuis l’époque de l’esclavage et les deux mandats d’Obama non plus. Last but not least comme on dit, dernière entreprise mais non des moindres dans un pays où on vénère la technologie et l’innovation.

Aurora Innovation, PA

Aurora Innovation est une start-up spécialisée dans les véhicules autonomes, notamment les camions, ces engins de malheur qui comme l’Arlésienne, sont annoncés sur nos routes depuis longtemps mais dont on ne voit pas la couleur. Mais ça ne saurait tarder selon Obama, et Chris Urmson, le PDG de cette pépite. Comme il n’y a pas vraiment de job de merde chez Aurora, mais comme Aurora a racheté la division véhicule autonome de Uber, le documentaire a choisi de mettre en lumière le job de Carmen, qui est livreuse chez Uber Eats. Uber, c’est cette fameuse société américaine à qui l’on doit l’expression désormais familière parce que très actuelle et mondiale, c’est à dire l’uberisation de l’économie, une expression qui signifie tout simplement précarisation ou encore exploitation, pour ne pas dire esclavage (il y a tellement de noirs et de minorités qui bossent pour Uber que cela ferait mauvais genre) puisque les livreurs chez Uber ne sont pas salariés mais simples prestataires de services indépendants, et ne reçoivent à ce titre aucune protection sociale ni avantage quelconque. Au fond, cela arrange bien tout le monde, notamment tous les Etats qui ne savent pas quoi faire leurs migrants, alors autant qu’ils fassent du vélo en livrant des repars aux occidentaux paresseux et obèses qui ne bougent plus les fesses de leur canapé. Carmen est livreuse pour Uber Eats à Pittsburgh, mais son vrai truc, sa passion, ce sont les ongles. Elle rêve d’ouvrir une onglerie, en attendant elle livre des repas pour quelques dollars de l’heure, voire quelques centimes quand il n’y a pas beaucoup d’activité ou trop de route entre deux livraisons, ou trop de bouchons, car Carmen livre en voiture, autant dire qu’une fois déduits les frais d’essence et d’entretien du véhicule, pas autonome celui-ci, il ne reste pas grand chose, pas suffisamment en tout cas pour élever sa fille.

Luke est mieux loti que Carmen en tant que data manager, analyste des données, puisque lui n’a pas à courir dans tout Pittsburgh et aux environs pour livrer des plats tièdes. Lui travaille chez Aurora, tout est gratuit à la cafétéria, les fauteuils sont moelleux et c’est sympa de jouer au baby foot ou au ping pong entre deux réunions d’orage de cervelle, brainstorming en anglais. Luke n’est pas salarié néanmoins, il est payé à l’heure, plusieurs dizaines de dollars de l’heure, ce qui est mieux que Carmen, de très loin, mais juste suffisant pour s’acheter un logement, même à Pittsburgh, ou personne dans le monde des start-up ne veut vivre ni habiter. D’ailleurs, l’activité principale d’Aurora a été transférée à San Francisco depuis l’introduction en bourse, valorisant ainsi la société à plus de 10 milliards de dollars.

Au dessus de Luke, il y a Karthik, l’ingénieur en robotique, qui travaille directement sur le coeur du réacteur, le logiciel de navigation autonome, celui qui a terme doit remplacer l’être humain et faire face à tous les imprévus de la route, chauffards, erreurs de clignotants, objets, contrôle de police, tir des policiers etc. Karthik est payé ruby sur l’ongle, pas le genre de ruby que Carmen vous posera si vous allez dans son onglerie, si un jour elle en a une, ce qui n’est pas près d’arriver si elle continue de bosser chez Uber Eats, de vrais rubys, comme on les aime en Inde, d’où Karthik est originaire. Karthik est amère néanmoins. Il fait partie des vingt premiers salariés d’Aurora, l’un des seuls, si ce n’est le seul à ne pas avoir été emmené à San Francisco suite à l’introduction en bourse. Lui est resté avec l’équipe de Pittsburgh, tel un vieux Pitbull qu’on abandonne à la fourrière. Il ne voit plus Chris tous les jours comme au bon vieux temps, il n’a même aucune nouvelle de lui depuis son départ de la grise Pennsylvanie vers le soleil de la Californie. Karthik se sent laissé pour compte, ce qui est injuste puisqu’il était là au tout début de l’aventure et a tout donné pour que la start-up décolle. Puisqu’il en est ainsi, Karthik quitte Aurora avant la fin du documentaire pour rejoindre une plus petite structure où il peut parler au boss tous les jours et lui faire part de ses idées.

Tout en haut, vous l’aurez compris, il y a Chris, le co-fondateur et CEO d’Aurora, l’ancien patron de Karthik. Chris est pour sa part un ancien cadre de Google en charge de la division véhicules autonomes justement, qui lorsque Google a finalement renoncé à continuer d’investir dans cette direction, s’est lancé à son propre compte en 2017. Introduite en bourse quatre ans plus tard, sa société fut valorisée au delà des 10 milliards de dollars, faisant virtuellement de Chris un milliardaire d’une quarantaine d’année seulement, de quoi tel le logo d’Amazon, avoir le sourire jusqu’aux oreilles. Je dis virtuellement car dans le business il y a des hauts et il y a des bas, notamment à la bourse, surtout lorsqu’il s’agit de nouvelles technologies et ce qui valait 10 milliards en 2021 n’en vaut plus que 2 aujourd’hui et si Aurora ne sort pas très rapidement un véhicule capable d’aller d’un point A à un point B sans conducteur et sans accident, il est fort probable qu’Aurora ne vale plus rien d’ici peu. Une probabilité d’autant plus probable qu’un de ses concurrents a dû retirer l’ensemble de ses véhicules en test à cause d’un crash de l’un d’entre eux, sachant qu’il n’était même pas en tort. C’est que le marché des véhicules autonomes est un véritable big bang technologique, un tsunami économique qui détruirait des millions de jobs, chauffeurs routiers, taxis, livreurs. Tout le monde ne souhaite pas nécessairement que cette technologie fonctionne et chaque erreur sera utilisée à charge par ses opposants. Le job de Chris n’est donc pas de tout repos, contrairement aux apparence et à celui de son frère chirurgien orthopédiste qui ne comprend pas pourquoi celui-ci bosse autant. Si sa boîte fait faillite, Chris ira peut-être bosser en robotique sous les ordre de Karthik ou livrer des repas chez Uber Eats avec Carmen…

Il s’agit au final d’un documentaire intéressant sur l’Amérique d’aujourd’hui, de bas en haut. Il y a tout de même cependant quelque chose d’étonnant, pour le moins, à voir un ancien président devenu archi millionnaire, notamment grâce à la vente de ses livres, sans compter ceux de son épouse, des droits qui dépassent allègrement les 100 millions de dollars, aller voir les gens d’en bas pour voir comment ils travaillent et à quel point leur vie peut être pénible parfois, souvent en fait. Puis il remonte l’échelle sociale et va à la rencontre de gens qui lui ressemblent de plus en plus. D’ailleurs lorsqu’il fait la rencontre de Chandra, le patron de Tata, il prend la même boisson que lui, histoire de maintenir sa ligne. Dans l’ascenseur, Barack dit regretter que les patrons n’aillent pas plus souvent, contrairement à lui semble-t-il suggérer, à la rencontre des gens qui travaillent pour eux tout en bas de l’échelle hiérarchique et sociale. Pourquoi ne pas leur rendre visite en effet, encore faut-il que cela serve à quelque chose. Si c’est juste pour observer, comme on observe des fourmis se tuer à la tâche, je ne vois pas l’intérêt, autant rester dans sa tour d’ivoire, au moins il n’y aura pas d’hypocrisie. Obama dit se soucier de l’avenir et de la vie des générations futures, tout en concédant que ses propres filles sont à l’abris du besoin, et pour cause. C’est dommage qu’un président des Etats-Unis se soucie de l’avenir et de la jeunesse une fois qu’il n’est plus en poste. Comme si réaliser des documentaires à la con allait changer quoi que ce soit à la vie d’Elba, Randi ou Carmen. Comme si cela allait abroger la loi Medicaid et allouer plus de fond pour l’aide à domicile dans le Mississippi. Barack s’étonne aussi que les nouvelles générations recherchent désormais un sens à leur travail, alors que sa mère et son père à lui, se contentaient de travailler pour payer les factures, peu importe si ce qu’ils faisaient avaient un sens pour eux ou pas. Bah oui Barack, faut te réveiller bro, les jeunes n’ont plus envie de trimer comme des dingues pour engraisser les actionnaires de Tata ou Aurora. Je mets At Home Care de côté car à mon avis aucun actionnaire n’a mis une tune dedans, Jeannette a dû monter ça toute seule avec ses petits bras et c’est pas avec ses 4000$ par mois qu’elle va se payer une villa à Miami pour y passer sa retraite.

Je ne vois donc rien de nouveau sous le soleil en Amérique. En bas, on survit comme on peut, au milieu on bosse pour payer les factures de la maison et des quelques plaisirs que l’on s’accorde, et surtout pour enrichir les gens au sommet de la pyramide qui eux, n’ont pas de souci à se faire pour l’avenir, contrairement à la jeunesse pour laquelle Barack a raison de se faire du souci.


Source / Référence

Working, passer sa vie à la gagner, de Michelle et Barack Obama, Netflix, 2023

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